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Le Roy de la Compagnie est désigné lors d'une compétition annuelle. Une figurine représentant un oiseau de petite taille (le papegay) est confectionné par le Roy de l'année précédente. Le jour de la compétition cet oiseau est placé devant le centre d'une carte beursault décorée.

Le but du jeu est de l'abattre. Pour ce faire, chacun tire une flèche à tour de rôle suivant un ordre bien précis : le Roy sortant, les membres du bureau de l'association puis les archers par ordre d'ancienneté. Les distances sont fixées au départ, variables selon l'expérience dans le tir à l'arc et le type d'arc. Pour abattre l'oiseau, il faut toucher le corps de l'animal. Si celui-ci n'est pas abattu en fin de journée, un autre jour est défini pour continuer jusqu'à l'abat d'oiseau.

Lorsque l'oiseau est touché, le tir est arrêté, les archers présents vont constater si l'abat est bon et valable. Dans l'affirmatif, l'oiseau est apporté à celui qui l'a abattu, lequel est déclaré Roy par la remise de l'écharpe.

Un des privilèges accordé au Roy d'une Compagnie d'arc, sous l'ancien régime, était d'être exempté d'impôt pendant une année. Si une même personne décroche le titre de Roy trois années consécutives dans la même compagnie, elle est alors nommée Empereur, se voit remettre une écharpe verte et gardera le titre toute sa vie.

"Silence et chapeau bas! Au nom de saint Sébastien, Martyr du jeu de l'arc, ce jeu noble et si franc auquel il n'y a aucune tromperie. Sire ! Vous qui avez mis le coup du Roy, voici le prix, je vous le présente. Un genou en terre vous mettez et chacun avec moi va crier : Vive le Roy ! Ce verre de vin, je vous le donne et, de crainte que vous soyez empoisonné, je vais y goûter le premier. Et criez avec moi : Vive le Roy "

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